Considéré comme « un véritable artiste : inspiré, original et passionné » par Maxim Vengerov qui voit en lui « l’un des nouveaux talents les plus intéressants et les plus prometteurs », Sébastien Bouveyron a commencé une brillante carrière de violoniste.

Après avoir obtenu le prestigieux « Diplôme d’Artiste Interprète » du CNSM de Paris (3ème cycle, classes de Boris Garlitsky et d’Ami Flammer), et eu le privilège d’étudier avec Veda Reynolds à Paris puis pendant deux ans avec Viktor Tretiakov à la Hochschule de Cologne, il est régulièrement invité à se produire en soliste dans le répertoire classique, mais également dans les chefs-d’œuvre du XXème siècle comme le Concerto « A la mémoire d’un ange » de Berg qu’il a enregistré en 2010 avec l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire de Paris. Il joue également comme chambriste dans de nombreux festivals (« Next generation » à la Cité de la musique à Paris, festival de Guebwiller, de Froville, Musiktriennale Köln, etc.) avec des partenaires prestigieux comme la pianiste Reiko Hozu ou encore Thierry Mechler dans des projets qui vont de l’intégrale des Sonates pour violon et clavecin de Bach à l’enregistrement d’un CD d’improvisations (orgue et violon) dans la grande salle de la Philharmonie de Cologne à paraître sous le label Organum-Classics. Ses récitals originaux commentés sont depuis plusieurs années l’occasion d’un partage très enrichissant et très apprécié par le public, et il est en outre l’auteur d’un essai sur l’interprétation musicale : Pour une interprétation artistique. Très intéressé également par le travail sur instrument d’époque, il collabore régulièrement avec l’Ensemble Matheusdirigé par Jean-Christophe Spinosi.

En 2013 il a fondé son propre ensemble à géométrie variable qu’il dirige du violon, l’Ensemble Magnétis, constitué de musiciens passionnés aussi à l’aise sur instruments anciens que sur modernes. Cette riche palette d’intérêts artistiques et stylistiques, ainsi que sa grande flexibilité lui permettent d’aborder tous les types de répertoire, de l’époque baroque à nos jours, et de se lancer dans les projets artistiques les plus variés.

Sébastien Bouveyron a eu le bonheur de jouer récemment sur deux instruments d’exception : le « Helvetica » de Stradivarius (1686) ainsi qu’un Guarnerius del Gesù de 1727 prêtés gracieusement par Florian Leonhard, célèbre luthier de Londres.